samedi 21 juin 2014

Baal

Une petite réalisation rapide, un support pour boite a lettres, usage extérieur, doit tenir a la pluie...


Un poteau de vigne traité, la pointe dans le sol a été carbonisée au chalumeau pour la durcir et surtout la rendre imputrescible.

Et deux équerres de fabrication maison enduites de plusieurs couches de lasure / vernis extérieur...

Caisson cache-cache misère

L’année dernière j'avais fait le bourrin (quoi, encore ?!?) dans la maison de ma mère en pétant un mur de séparation entre la salle a manger et la cuisine. Ce mur disparu, la belle grande pièce résultante avait encore les stigmates de l’opération, qu'il fallait cacher...

Plutôt que de s’échiner pendant des jours a faire de la maçonnerie / plâtrerie, j'ai décidé de faire un caisson cache-misère en faux bois (MDF aka médium)...

Les découpes sont faites avec la Festool TS55, avec une lame Lidl Parkside, le résultat n'est pas parfait, mais largement suffisant, et le MDF, c'est de la merdasse agglomérée, la poussière est très fine et agressive a mort, le masque est de rigueur...


Au plafond, une simple planche plaquée, car c'est quasi-plan, donc on ne voit que de très petits jours...


Coté gauche, même si c'est un peu moins beau, ça reste plan...


Donc une autre planche plaquée suffit...


Mais ma plaque de médium n’étant pas assez longue, il faut rabouter plusieurs morceaux...

Pour l'autre coté, le droit, ça commence a se compliquer, car j'ai gardé un petit bout de mur (j'aurais pas dû, mais là, c'est trop tard, le carrelage au sol a déjà été refait...) Faut faire une "boite", un caisson quoi, qui puisse englober le "chant" brut du mur cassé.


Ici, en cours de collage, on voit qu'ici aussi il a fallu rabouter des "petits" bouts de MDF pour obtenir la hauteur voulue... Le manque de serre-joints (je n’étais pas dans mon atelier, et bien sûr, je n'en avais pas pris assez...) a été compensé par l'usage de trucs lourds et divers.

Tous les angles vifs on été chanfreinés a la défonceuse :


Et les trous pour le vissage effectués...

En zoom, le caisson de droite, chanfreiné :


Après la mise en place et la fixation par vis+chevilles, le rebouchage a la pâte a bois sur les trous de vis se fait en plusieurs passes, car la pâte a bois se rétracte en séchant.


Une première vue d'ensemble du projet :


Dans le coin haut a droite, entre la planche de plafond et le caisson, j'ai été oblige de raccourcir celui ci car il ne rentrait pas a sa place a cause des irrégularités du mur, ce qui fait que l'on voit un jour entre les deux :


Le rendu final est quand même bon, si on ne regarde pas trop les défauts.


La cliente étant satisfaite malgré ces détails, le chantier a été déclaré en conformité avec le devis... :-)

Ma mère en a fait la mise en peinture, mais avant que j'ai pu la prévenir que le MDF ne se peint pas directement. Elle a bien galéré et a dû passer plein de couches avant que le bouzin ait fini de boire goulûment... En plus je n'avais pas fini de reboucher les trous de vis a la pâte a bois, j'avais déjà passé une ou deux couches, mais comme le produit se rétracte en séchant, il reste un petit creux visible... Tant pis

Voila la chose enfin finie, sous toutes les coutures :

 
 

 Ça rend bien, malgré les imperfections...

mercredi 18 juin 2014

Pouvoir correctif

Toujours un peu plus de matériel a présenter dans la gamme Parkside de Lidl, qui le mérite plutôt bien quand même... (voir les autres billets : un, deux, trois)

J'avais déjà présenté mes autres visseuses ici, voici les nouvelles venues en rouge, vert et noir.

De quoi faire des ptits trous, des ptits trous, toujours des ptits trous, de quoi d'venir dingue...


Perceuses / visseuses : la petite PABS 10.8 C2 et la grosse PABS 18-Li B3

Et avec le grand frère perforateur SDS+ : PBH 1100 A1...


Là, y a moyen de faire des trous un peu plus gros déjà...

Rien a redire sur ce matos, c'est du bon, qui vaut ce que je l'ai payé...

Les visseuses n'ont pas encore subi de grosse épreuve du feu, mais le perforateur, lui est encore vivant malgré ce que je lui ai fait subir sur le chantier (défonçage de carrelage, touillage de MAP, entre autre)...

Édité le Mercredi 17 Janvier 2024:  Le perfo a fini par rendre l'âme, et la PABS 18V refuse de tourner (je soupçonne l'interrupteur, la mécanique a l'air encore bonne). La petite visseuse fonctionne encore, elle a quitté l'atelier pour rejoindre l'appart, où c'est plus calme.

samedi 14 juin 2014

It's raining men's vises

Trève d'épiceries,  les presses tombent du ciel comme s'il en pleuvait, après les deux acquisitions récentes, et leur mise en place immédiate, la suite arrive comme ça, d'un seul coup d'un seul, par hasard...

En allant aider ma tante a finaliser son déménagement, je tombe là dessus, au détour d'une grange qui se vide... Elle me dit : "tu prends ce que tu veux..."
Hop-la, comme on dit par ici, c'est dans la camionnette direction l'Alsace...


Je vais enfin pouvoir m'essayer au dérouillage par électrolyse, et après, il va falloir trouver un pied libre sur un établi pour l'y fixer...

J'ai aussi récupéré une table et quatre chaises de fabrication rainvilloise, par la FAC (Fabrique Artisanale de Chaises)


Piece unique, création de mon oncle. Plateau en contre-plaqué peint a la main, trompe-l’œil imitation marbre, le reste en massif peint.

En arrière-plan on voit un pan de mur vosgien en chêne massif, pièce transplantée dans la maison lors de sa rénovation :


Maison, qui a aussi une jolie charpente :


Une chambre dans les combles, les pièces de bois sont numérotées :


J'ai glané un peu de bois vintage, normal quoi, et quelques bricoles variées :


Une échelle pliable qui peut faire plate-forme ou escabeau...


Un extincteur d'incendie, mieux vaut ne jamais en avoir besoin, mais...


Un chevalet de découpe pour tronçonneuse, modèle solide, lourd et éprouvé par le temps. Pour quand je me chaufferai au bois...


Un bois de lit tout simple, mais qui pourra être utile.

vendredi 13 juin 2014

Maillet a pois

Çuilà il va en grimper des sommets !

Cela fait longtemps que j'ai le mot "Maillet" sur ma liste TODO, et un post récent sur un forum, m'a rappelé ce fait. J'avais déjà récupéré un maillet en plastique, mais il n'a pas la même utilité.

Aussitôt dit, aussitôt fait, je me lance. J'ai un bois qui devrait bien convenir : du platane de récup, très ferrugineux, un morceau qui vient de l'ex-presse parisienne sur l’établi vintage sauvé de la déchetterie :


La petite ruban est encore une fois mise a contribution pour équarrir et mettre aux dimensions du bloc de frappe requis par mes paluches :


Ça ressemble bien a du platane, avec les petits grains comme pour du hêtre.


Les petites taches noirâtres sont d'anciens trous de clous par lesquels le cambouis de surface s'est infiltré, ce bois devait être assez joli, avant...

En plus de cela, j'utilise un morceau déligné dans une branche de chêne en guise de manche :


Le manche est raboté et perpendicularisé a la main :


On voit ici, que la presse de pied toute récente est déjà mise a contribution...

J’hésitais entre une version laminée/collée ou mortaisée, j'ai opté pour la deuxième solution, plus classique...

Je reporte ensuite la dépouille du manche sur le bloc de frappe et je trace le centre pour le perçage :


Le perçage est effectué pour avoir moins de matériau a enlever au ciseau manuel :


Puis j'attaque l’équarrissage, avec un autre maillet de récup (c'est un bout de pied d'un ancien "établi" de tonnelier)


Contrôle en cours de route, pas parfait, mais suffisant...


Ainsi de suite, jusqu'au bout, enfin :


Le but étant de solidariser le manche avec un coin, comme montré ici, il faut évaser la mortaise sur les cotés :


On vérifie l’équerrage :


Pas mal du tout. Ensuite vient la préparation du manche, fendage et perçages pour arrêter la fente et les coins en peuplier d’Italie tempêtisé :


Puis arrondi a la plane pour être plus doux pour les mimines :


Et enfin collage :


On nettoie les coulures de colle et on laisse sécher :


Et voila le travail :


Il ne lui manque que sa couche d'huile de lin... Et pis ouais, je sais, y a des traces de brûlures de lame de scie (a onglets), faut que je change de lame et fasse réaffûter celle-ci, car elle a bouffé du parquet stratifié, c'est assez indigeste...

Ayet, l'a pris ses deux couches d'huile de lin même pas bouillie sans broncher, l'coco, ça donne ça :


Gros plan sur les coins (en peuplier d’Italie, bois clair) qui maintiennent le manche coincé dans le corps de frappe.


Design simple, voire simpliste, efficacité maximale...

Édité le 13 Juillet 2014: Pour les fans de maillets qui ont du corps, ça tape dur par ici...

jeudi 12 juin 2014

Marché aux puces

En faisant l'ambulancier pour amener une blessée a Dambach-la-ville sur le marché aux puces annuel, je suis tombé nez a nez avec de la vieille fonte, une bonne surprise, perdue au milieu des marchands de fringues et autres ambulants...

D’âpres négociations s'ensuivirent, et la transaction m'a coûté la bagatelle de 8 euros (oui, huit), et je suis reparti avec ça :


Et en plus y en avait deux pour le prix... Celle-la c'est la plus petite du lot...

J'en avais déjà acheté plusieurs pour mon futur établi, mais l'occase était trop bonne pour ne pas se laisser tenter.

Pour le même prix, le sympathique vendeur a rajouté ce vieux ciseau :


Un futur projet de restauration, pour l'hiver prochain.

Très vite, j'ai bidouillé une presse de pied pour mon établi temporaire, avec un bout de bastaing de récup du chantier, un morceau de manche d'outil, et voilà le résultat :


Le plus long aura été de percer des sections aussi épaisses, j'ai découvert la limite de mes mèches Forstner (oui, c'est bien des PowerFix celles-là).


Il m'aura fallu percer a partir des deux cotés en espérant bien retomber en face du trou précédent.

Pour le manche, un barreau de rambarde d'escalier (de récup de ma maison-chantier) et un petit bout de chêne échauffé tourné sur la perceuse a colonne grâce a une tige filetée. Le brut :


Découpé sommairement a la ruban pour arrondir un peu les angles...


Comme je n'ai pas d'outils de tournage (ni de tour d’ailleurs), j'ai improvisé avec les moyens du bord : lame de scie, lime, papier de verre, etc...

Et après quelques instants de magie et une chtite couche d'huile de lin pour faire ressortir le caractère du bois :


Le tout mis en place :


En détail :


J'ai utilisé la grande vis pour cette presse, elle fait bien ses 50 cm hors-tout :


Et ça fonctionne :


Ça serre fort et rien ne bouge. Du coup, j'ai tout de suite mis la deuxième en chantier, mais avec une légère envie de peaufiner un peu plus les détails, et surtout de mieux photographier les étapes de fabrication.

Je suis parti d'un collage réalisé plus tôt avec des planches de récup d'une barrière extérieure. Je lui ai donné une forme plus classique a la petite ruban, et ai percé les trous :


J'ai enchaîné sur le percement du pied d’établi :


Et là je me suis planté, j'ai percé a 30 mm alors qu'il fallait 35 mm. Grmbl...

Pour repercer en restant centré sur le trou raté, je l'ai rebouché temporairement avec un tronçon de manche a balais :


Les mèches Forstner, le bouchon pour le mauvais trou et le perforateur (oui, c'est le Parkside) :


Pour le guide en bas de la presse, toujours un morceau de manche d'outil, emmanché avec un coin collé :


Pour araser ce qui dépasse, j'utilise la première presse, faite la veille :


Et je fixe le mécanisme de la presse : la vis...

Un peu d'huile de lin :


Tadaaaaa...


Voici venue la petite sœur... Comme les pieds de l’établi sont alignés, je vais pouvoir immobiliser des pièces assez longues en utilisant les deux simultanément.

Avec ces deux presses surpuissantes, je ne vais plus trop utiliser la presse en bout en bois aviné...