La curiosité devient degau

La curieuse machine verte présentée ici, n’étant pas de si bonne construction que cela, je décide de la convertir en simple dégauchisseuse pour bois douteux, dont la proportion bois/fer est inconnue.

Cela simplifiera bien les choses et me permettra de lui installer une aspiration des copeaux adéquate.

Les dimensions de la partie dégau sont assez généreuses, en largeur en tout cas, la longueur n'est pas du même acabit...

J'ai commencé par démonter toutes les pièces superflues, qui servaient pour la mortaiseuse, la toupie, la partie raboteuse...

Après un petit coup de nettoyage, léger, hein, c'est pas pour en faire une bête de concours. Mais quand même un gros décrassage des tables, et comme y avait quelques petits pets, y a eu droit a du limage aussi...

D'abord la lime pour récupérer les  accrocs, ensuite lame de rasoir pour la rouille, et enfin ponceuse au grain fin.

Ça brille, c'est que c'est bon...

Cela fait bien ressortir les stries d'usinage des tables...

Je remonte le strict minimum et commence a refermer la carcasse avec des morceaux de mélaminé et d’aggloméré de récup.

Faut refermer le fond pour pas que les copeaux tombent sur le moteur...

Et faut canaliser le flux de ces copeaux pour les orienter vers la sortie des artistes, c'est a dire, le tube de l'aspirateur...

Et on peut remettre les tables en place...

D'un coté, table fermée :

Et table ouverte, vue de dessus :

C'est loin d’être scellé, il y a des petites ouvertures partout, mais du moment que je récupère plus des 3/4 des copeaux ça m'ira bien.

Ici on voit le fond, l'autre coté et une planche en diagonale pour canaliser le flux vers la sortie d'aspiration :

Le tube d'aspiration est récupéré sur une vielle canalisation d’évacuation des eaux usées et collé avec ça :

C'est un reste de colle a plaques Fermacell, elle est légèrement expansive et durcit très fort, après séchage, l'essai est concluant, le tube est bien scellé solidement dans la planche...

Le collage du tube...













Lissage, comme pour du mastic silicone...








Recâblage du moteur :

Je vous rassure, la terre a bien été connectée au bâti du moteur, juste après la photo...

Remise en état du contacteur de puissance :

Et mise en place sur la machine, avec une vieille fiche tri :

Tout est en place, elle ouvre enfin ses bras pour accueillir ses nouveaux copains, les copeaux :

Le moteur a posé quelques difficultés pour sa remise en place, car la planche de fond que j'ai rajouté bloque l’accès, et en plus ce truc pèse le poids d'un âne mort.

Après repositionnement des fers, quelques tests moteur, ça tourne et ne me balance pas les couteaux a la figure... Bref c'est pas mal pour une restauration express sans aucun moyen.

Mais la courroie étant en fin de vie, elle a terminé son existence dans un grand déchirement de douleur... Retour a la case stockage pour l'instant...