lundi 23 juillet 2012

Petite journée pluvieuse de bricolage

Pas fait de grandes choses, mais essayé un peu le nouveau matos...

J'avais commandé une pièce pour raccorder les rails Festool ensemble pour travailler sur de plus grandes longueurs. En fait il en faudrait deux mais le vendeur m'a mal conseillé, et je n'avais pas fait mes devoirs avant d'aller au magasin, tant pis, ça marche quand même...


J'en ai profité pour l'essayer de suite pour équarrir mon collage de hêtre de la presse à chariot. Mais j'ai dû faire une pause pendant la coupe, et à la reprise:


Pas trop grave je vais éliminer cette trace de lame avec le rabotage.

J'avais en même temps commandé la version courte du rail, pour les petites coupes usuelles, il sera bien plus maniable que le 1400:


Une première coupe pour mettre le pare-éclat en bord de lame...


Le cône de centrage pour la défonceuse


Avec les bagues de copiage associées.

J'ai donc essayé mon premier défonçage avec gabarit, juste pour voir. C'est pas si simple que ça y parait, en fait.


Mon premier gabarit de défonçage, tout simple, pour faire une rainure propre avec un angle par rapport à la bordure, toujours en vue de la presse à chariot. Les greppes peuvent être glissées dans ces trous légèrement inclinés vers le bas afin que la pression plaque la pièce serrée sur la surface de l'établi.

Pour régler l'angle du gabarit, j'ai utilisé le rapporteur d'angle numérique LIDL powerfix à pas cher:


Ça fait ce qu'on lui demande, mais je doute que la pile dure longtemps...


Ayet, premier essai, ça défonce sec, l'aspiration est un bonheur pour éviter de se prendre un jet de sciure dans la tronche.


Résultat: rainure propre et nette, mais le réglage de la largeur est pas évident, faut jouer de la soustraction entre le diamètre de la bague de copiage et celui de la fraise droite. Un coup trop petit, un coup trop grand. Grmbl, je commence déjà a réfléchir a un gabarit réglable réutilisable pour toutes largeurs et angles, en se basant sur le principe du parallélogramme...

Pour finir ma journée sur une note positive, j'ai passé ma frustration sur deux petits blocs de chêne de récupération, qui devraient servir a poser le plateau de l'établi sur sa base.


J'adore ce travail aux rabots manuels, ça use de l'huile de coude, mais c'est si plaisant. Et pis je perfectionne mes gestes de débutants sur des pièces qui ne seront pas visibles, ce qui est dommage au vu du veinage magnifique de ce morceau issu d'une vieille poutre avinée... La planéité de surface n'est finalement pas si difficile a avoir, par contre le parallélisme des surfaces, c'est autre chose.

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